Bureau 610

Groupe central de direction chargé du Falun Gong
Structure et organisation du bureau 610 en Chine.
Structure et organisation du bureau 610 en Chine.

Création juin 1999
Juridiction République populaire de Chine
Siège Pékin
Direction Zhou Yongkang (周永康) (Directeur)
Li Dongsheng (李東生) (Directeur (2007-2012))
Agence mère Comité central du Parti communiste chinois[1]

Le bureau 610 ou bureau 6-10 (chinois : 610 办公室) doit son nom à son jour de création, le . Il a été créé par Jiang Zemin pour combattre, en Chine et à l'étranger, le Falun Gong[2]. Du fait qu’il s’agit d’un bureau du Parti communiste dirigé sans mandat juridique officiel, on le qualifie parfois d’organisation extrajudiciaire[1],[3]. Le bureau 610 est le bras qui accomplit ce qu’ordonne le groupe central de direction chargé du Falun Gong[4], également connu comme le groupe central de direction chargé des religions hérétiques[1].

Le bureau 610 central est dirigé par un membre de haut rang du Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois, et contrôle fréquemment d'autres organes de l'État et du Parti dans sa campagne anti-Falun Gong[1],[4]. Il est étroitement associé au puissant Comité des Affaires politiques et législatives (CAPL) du PCC. Des bureaux 610 locaux ont également été établis à tous les niveaux, provinces, districts, municipalités, quartiers, on estime qu’il y en a un millier environ dans tout le pays[5].

Les principales fonctions des bureaux 610 sont de coordonner la propagande anti-Falun Gong, de surveiller et de collecter des renseignements, et de punir et « rééduquer » les pratiquants de Falun Gong[1],[6],[7]. Selon les sources, le bureau est impliqué dans des condamnations extrajudiciaires, la rééducation coercitive, la torture et parfois l’élimination des pratiquants de Falun Gong[1],[7].

Depuis 2003, la mission du bureau 610 a été élargie, elle inclut désormais d'autres groupes religieux ou groupe de Qigong jugés hérétiques ou nuisibles pour le PCC, tout particulièrement l'Église du Dieu Tout-Puissant, bien que le Falun Gong reste sa priorité numéro un[1].

  1. a b c d e f et g (en) Sarah Cook et Lemish, Leeshai, « The 610 Office:Policing the Chinese Spirit », China Brief, vol. 11, no 17,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Mickey Spiegel, Dangerous Meditation : China's Campaign Against Falungong, New York, Human Rights Watch, (ISBN 1-56432-270-X, lire en ligne)
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CECC2011
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tong
  5. Yiyang Xia, « The illegality of China's Falun Gong crackdown—and today's rule of law repercussions », European Parliament, (consulté le )
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CECC2008
  7. a et b « Annual Report 2009 », Congressional-Executive Commission on China,‎ (lire en ligne, consulté le )

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